Un désir d’aube
INÉDIT par Françoise Ascal J’ai toujours aimé les creux,les grottes, les pochesd’ombre, le caché ordinaire, celui qui trace des galeriessous l’écorce ou tient l’abeilleen son alvéole, celui des terriersde lièvre ou de loutre, celui desamoureux enlacés les soirs d’étédans les trous d’obus que l’herbe a recouverts, celui des puitsd’où remonte l’eau du jour dansun grincement . . .