Ce qu’étaient nos étés
Les soirées d’été s’allongeaient, nous nous couchions plus tard, nos corps étaient abandonnés; la mer, en vieux seigneur rêvait de nous envelopper de ses vagues langueurs… Tu marcherais au bout du sable, ce serait ton désert: tu tracerais ta propre piste, tu aurais seize ans maintenant, tu lèverais le tendre voile de tes timidités – . . .