Éloge sanitaire d’ Alexandre Vialatte, par JLK La lecture de Vialatte est à la cure d’âme ce que la musculine Guichon, le baume du Tigre ou l’écaillé de tatou sont à la régénération du corps mortel. Lire Vialatte, c’est revivre. Il n’en faut pas abuser: la résurrection doit s’anticiper à petites doses sous son aspect . . .

A propos du Bourgmestre de Furnes Il y a quelque chose du médium chez Simenon. Sa façon d’entrer dans un personnage relève d’une espèce d’osmose physique et psychique qu’on pourrait dire neutre si elle ne relevait pas, aussi, d’un choix obscur et lucide à la fois. Dans le plus balzacien de ses livres, on sent . . .

Partagées par une dualité fondamentale, la vie et l’œuvre du grand écrivain trouvent leur unité dans le miracle d’une écriture fondée en humanité et visant un idéal fraternel. Anne Marie Jaton, dite la Professorella, après ses remarquables approches de Cendrars, Bouvier, Cingria, Chessex ou Queneau, éclaire les deux faces d’une œuvre de folle verve et . . .